Mercredi 13 octobre, nous étions présents au Forum des Entreprises de l'Ense3.
A cette occasion, nous avons remis les prix PFE à 4 étudiants talentueux qui nous ont présenté le rapport de fin d'études.
Ainsi nous avons pu écouter :
- Sébastien Thévenin sur la "Modélisation de l'instabilité de Rayleigh-Taylor à fort contraste de densité ".
Son stage de fin d'études réalisé au CEA s'inscrit dans le contexte des expériences de fusion par confinement inertiel (FCI), où une cible est irradiée par laser pour que la matière en son centre atteigne les conditions de densité et de température requises pour que des réactions de fusion thermonucléaire se produisent. Il y a encore de nombreuses difficultés technologiques (conception de la cible, laser) qui entraînent une répartition inhomogène de l'énergie sur la cible et ainsi le développement d'instabilités hydrodynamiques. Celles-ci peuvent ensuite évoluer en zones de mélange turbulentes qui polluent et refroidissent le cœur de la cible. Le travail de mon stage était de développer une nouvelle stratégie de modélisation de l'instabilité de Rayleigh-Taylor (RT). Ainsi, après une revue bibliographique, il s'est particulièrement intéressé au modèle non-linéaire de Haan qui permet de suivre l'évolution d'une interface instable au sens de RT. Il a implémenté numériquement ce modèle et il a calibré ses paramètres sur des résultats de référence avec des méthodes d'optimisation. En fin de stage, il me s'est penché sur les techniques d'apprentissage automatique (machine learning), qui pourraient améliorer la modélisation de ce système complexe. Il continue maintenant ce travail en thèse sur l'Apport de l'apprentissage automatique pour la modélisation des mélanges turbulents.
- Lamia Mersel : sur l' Etude de modèle de zone cohésive sur Europlexus pour décrire des propagations stables et instables de délaminage des composites stratifiés.
Lamia, est une ancienne étudiante de l'ENSE3, de la promotion 2021 en Mécanique Energétique. Son stage s'est réalisé au sein du Laboratoire ONERA/DMAS sur le site de Lille et a porté sur l'étude numérique des endommagements des matériaux composites, plus précisémement sur le délaminage. Divers modèles numériques ont été développés dans le but de décrire numériquement ces phénomènes. Ainsi son objectif a été d'évaluer la capacité des modèles cohésifs à décrire le délaminage à l'aide d'un solver explicit Europlexus, code de résolution développé pour des cadres dynamiques. Le modèle cohésif a pu être mis en application sur plusieurs essais de caractérisation des matériaux (DCB, ENF, essai de pliage/dépliage sur cornière) présentant soit de la propagtion stable ou instable de fissure. Actuellement, elle poursuit en thèse au sein de l'ONERA en partenariat avec le CEA de Saclay toujours sur la thématique de modèle d'endommagement et en particulier su les modèles Phase field.
- Benoît Ribeaud : Audit et repowering de centrales PV en exploitation
Dans le cadre de son stage de fin d’étude, Benoît a intégré Artelia, une entreprise de conseil en ingénierie comptant environ 6000 collaborateurs. Cette entreprise travaille dans le monde entier sur des sujets très variés, allant du bâtiment à l’environnement en passant par le transport et l’énergie. Son rôle au sein de l’équipe Energies Renouvelables d’Artelia, basée à Lyon, a été d’appuyer les équipes d’ingénieries d’études photovoltaïques sur différentes missions tels que des études de productibles et des Due Diligences pour des clients privés. Il a également participé à des missions de veille concernant le vieillissement de centrales photovoltaïques au sol. Il a pu apprendre tout au long de son stage au côté des ingénieurs qu’il côtoyait quotidiennement. Il a pu également apporter les compétences qu’il avait apprises à l’école sur des sujets techniques comme l’analyse de performance à l’aide de Python, des sujets économiques et écologiques en lien avec son double cursus. Ses objectifs étaient de développer différents outils pour justifier la rentabilité économique d’un renouvellement des composants principaux des centrales photovoltaïques au sol, mais également pour analyser plus en détail le comportement et la performance des centrales existantes. Pour mener ces analyses, une partie de son stage a été consacrée à de la veille bibliographique concernant les évolutions technologiques des composants mais aussi le cadre réglementaire qui entoure ce nouveau domaine. A l’issue de ce stage, il a acquis de nouvelles compétences essentielles pour un ingénieur dans le domaine du photovoltaïque, il a pu échanger avec des personnes expertes dans le domaine et il a pu également développer de nouveaux outils pour l’entreprise.
- Sarah Reynaud sur les "Traitements des Signaux Accélerométriques et Valvométriques (TRASAV) : de l’instrumentation à la description (compréhension) d’un état biologique (écologique) via des méthodes de traitement du signal innovantes."
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