Chaire HOPE : les étudiants s’emparent du sujet de la précarité énergétique
Lou Barbance, étudiante en 3e année à Grenoble INP – Ense³ a fait son PFE au sein de la Chaire HOPE de la Fondation Grenoble INP. Chaire qui vise à mobiliser les acteurs économiques et politiques pour innover au service de la lutte contre la précarité énergétique. Dans le cadre de son stage, la jeune fille a participé, avec 4 autres étudiantes, à la création d’un réseau étudiant sur le sujet de la précarité énergétique. Elle revient sur cette expérience.
Qu’est-ce que la précarité énergétique ?
« La précarité énergétique peut se définir comme la difficulté, voire l’incapacité à subvenir à ses besoins élémentaires en énergie pour vivre décemment dans son logement et se déplacer à un coût acceptable. »
Quel était le sujet de votre projet de fin d’études ?
« Il s’articulait autour de 2 axes. Le premier était l’innovation technologique : comment la technologie peut-elle être un levier d’action pour la lutte contre la précarité énergétique ? L’autre aspect consistait à créer une dynamique étudiante pour rassembler et faire émerger de nouvelles idées autour de ce sujet.
Pour l’innovation technologique, nous travaillons notamment avec le CEA afin de mettre en place des solutions pertinentes et adéquates à installer dans les maisons pour les ménages en situation de précarité énergétique.
Pour la dynamique étudiante, ma mission a consisté à fédérer les étudiants qui travaillaient sur ce thème en 2019-2020. »
Quel a été le point de départ de la dynamique étudiante ?
« Lorsque j’ai commencé mon stage en février, la chaire HOPE et les enseignants chercheurs du projet ADEME RESILITERRE avaient l’idée d’organiser un évènement regroupant tous les étudiants de la région AuRA travaillant sur la précarité énergétique. Ma première mission a donc été de mettre en place cet évènement, avec l’aide de quatre autres étudiantes volontaires :
- Florence, étudiante à l’Institut d’Urbanisme de Grenoble ;
- Mireille, étudiante à VetAgro Sup à Clermont-Ferrand ;
- Lucie, étudiante à l’Ecole d’Architecture de Grenoble ;
- Mathilde, étudiante en Master Energie Ecologie Société à Paris 7
- Et moi-même. »
L’évènement fondateur fut un webinaire durant le confinement, pouvez-vous nous en dire plus ?
« Cet événement aurait dû se passer en présentiel mais compte tenu du contexte, nous l’avons transformé en webinaire. Nous sommes parvenues à rassembler 30 étudiants de 14 universités différentes de toute la France dans une approche interdisciplinaire : ingénierie mais aussi sociologie, économie, urbanisme, architecture ! Pendant les sept heures de connexion, nous avons échangé, travaillé et imaginé de nouveaux projets pour le futur. Six axes d’actions ont été définis par les étudiants et repris dans un appel à projet lancé par la Chaire HOPE.
C’est de cet évènement qu’est né le réseau HOPE Etudiant, qui s’est structuré en groupes de travail, site web, animation de webinaires…
Nous sommes également en lien avec le conseil stratégique de la chaire HOPE qui est un soutien précieux et nous fait des retours bienveillant et constructif sur nos idées. »
Quelles sont vos perspectives après ce stage ?
« Mon stage au sein de la Chaire HOPE a conforté mon envie de m’investir dans le domaine social-environnemental, et c’est pour cela que je complète ma formation d’ingénieur par le Master Energie Ecologie et Société à Paris 7. Je resterais bien évidemment active dans le réseau HOPE Etudiant, et je compte bien le faire connaître encore plus sur Paris ! »
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